L'originalité réside dans la façon de déguster ce fromage qui existe depuis le moyen-âge. Les saveurs se font généreuses une fois le fromage raclé en fin copeaux. C'est à l'aide d'une girolle: un racloir qui tourne sur un axe planté dans le centre du fromage, que l'on obtient les fleurs.
Les conseils du fromager :
Dégustez les fleurs de Tête de moine sans trop attendre afin de garder le fondant du fromage.
Paiements sécurisés
Notre site utilise « E-Transaction », la solution 100% sécurisée du Crédit Agricole Vos données sont cryptées et sécurisées
Les cartes bancaires acceptées sont:
Carte bleue, Visa et Mastercard
Retrait en magasin
Vous habitez non loin de Meximieux dans l'Ain ? Venez retirez gratuitement votre commande directement au magasin, au 186 rue de la Tréfilerie 01800 Meximieux:
- Pas de frais de port - Accédez à un large choix de produits
Fidélité
Votre fidélité est récompensée ! 1 € = 1 Point 250 Points cumulés = 10 % de réduction sur votre panier
Vous aimerez aussi :
Le fromage était servi en raclant la surface du fromage avec un couteau, dans un geste circulaire qui rappelle la tonsure moniale. Ceci donne une explication au nom du fromage.
Le raclage modifie la structure de la pâte; la surface du fromage mise en contact avec l'air est augmentée, ce qui met particulièrement en valeur l'arôme typique de la Tête de Moine AOP et permet de mieux la savourer.
La tête de moine est en fait un fromage à pâte mi-dure. Les moines de l'Abbaye de Bellelay commencèrent à le produire il y a plus de huit siècles. Il bénéficie d'une AOC suisse depuis janvier 2001 et d'une AOP suisse depuis 2011.
Dès l'an 1192, des écrits attestent que ce fromage des abbés avait acquis une telle réputation qu'il servait à payer les redevances des fermiers aux propriétaires, à régler les litiges, à être offert en cadeau aux princes-évêques de Bâle ou bien encore de monnaie d'échange. La description la plus ancienne du fromage de Bellelay date de l'année 1628. Il est indiqué que l'on doit utiliser pour ce fromage « un lait très gras d'excellente qualité issu des meilleures herbes et plantes du pays ». Une lettre datée du envoyée par l'abbé de Bellelay au prince-évêque de Bâle mentionne le fromage de Bellelay (Belleley Kess).
À la suite des troubles de la Révolution française, les moines furent chassés de l'abbaye. Le fromage continua cependant à être produit dans les fromageries des domaines de l'ancienne abbaye.
Vers le milieu du xixe siècle, un paysan de Bellelay, A. Hofstetter, parvint à donner un nouvel essor à la production. Il reçut un prix au Concours universel de Paris en 1855 et des distinctions à d'autres expositions.
Le fromage de Bellelay fut rebaptisé « tête de Moine » à la fin du xviiie siècle. Les avis divergent quant à la signification du nom lui-même . La "Tête de Moine" doit son nom, selon des histoires racontées dans le Canton du Jura, d'une coutume pratiquée, jadis, à l'abbaye de Bellelay où le prieur recevait chaque année une pièce de fromage par « tête de moine » ou de la quantité de fromages stockée à l'Abbaye « par tête de moine » qui aurait donné par extension le terme au fromage lui-même.